Je repense à tes sages sentences, Héraclite, en congé sur la plage de Saint Domingue. Soudain paraît en songe un vague ornithorynque, dans l’alliance des corps d’un fleuve hétéroclite : … « je suis ce que je mange, un insaisissable être qui fuit au gré du Gange » … … « fleur de sable empruntant aux bêtes et aux plantes mes futurs printemps – et mon cœur est hanté par les têtes fauchées de l'autre » … … « j’ai dans les yeux des chimères de souvenirs de vacances, des formules de lumière » … … « des univers phosphènes – où s'annihile des désastres la violence » … Pfui ! Que figurait l’énergumène ? Ainsi tout s’amalgame et se transforme ? Où est l’identité de mon âme sans forme ?
octobre 14, 2012
14 octobre 2012 at 2:28
Dans le fleuve d’Héraclite
Poisson pêche poisson
C’est bien hétéroclite
Petit ornithorynque cligne des yeux devant la nuit étonnée?
15 octobre 2012 at 9:12
étonnée par quoi ?