Bon, j’essaie de me mettre à publier de temps en temps des extraits de mes lectures d’auteurs contemporains, parce que je suis pas tout seul, mince… Donc, pour commencer :
Elle s’extirpe de sa couette d’orage, comme la chatte, prudente et lente, de sa chatière. La lumière n’est pas sûre de vouloir éclairer ce que le jour va mettre en lumière.
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Il est des matins plus difficiles que d’autres pour mettre la main sur la pelle pour déneiger le seuil de sa gueule
tout autant livide que pleine de cristaux de vide pas pour autant qu’il faille laisser de côté les bottes du jour
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Chaque matin les bronches battent des cils, rassemblant assez de goudron pour tracer une route. Rien n’est prêt même l’aube, on prend quand même la chaussée que l’on crache devant soi.
Extraits de C’est le matin que l’on grandit, Cédric Bernard, 2013 (cliquez pour visiter son blog)
1 octobre 2013 at 2:23
Bel altruisme de faire connaître cet extrait de « C’est le matin qu’on grandit » de Cédric Bernard. J’ai cliqué sur le lien pour aller sur le blog de l’auteur, je n’ai pas compris comment aboutir à la lecture de textes si ce n’est de payer. Ce n’est pas grave. Je te souhaite, Langda, d’aboutir dans tes projets de publications/éditions de tes poèmes.
1 octobre 2013 at 3:25
Pardon, j’avais mis la page sur laquelle on pouvait acheter son livre. Voici la page de son blog, avec tous les articles qui arrivent au jour le jour comme sur les nôtres : http://lesmotsdesmarees.blogspot.fr/
Merci pour ces encouragements, et d’ailleurs merci d’avoir toujours été là Nounedeb. Je commence à avoir des choses précises et normalement ça devrait aboutir à quelque chose.
1 octobre 2013 at 4:52
Merci de faire ainsi le passeur. J’essaierai d’aller voir ce qu’il écrit, ces extraits m’ont plu.