"Sur la table émeraude d'Agnès, J'ai vu danser le monde entier, ou presque, Au son de l'aruspice ; et les octaves Des circonvolutions de son cerveau... - Et bien ! Tout ça au cœur d'un chou romanesco Qui gisait sur la table, Hermès, Avec le monde entier ? Et flasques, Les microcosmes d'un cerveau ? - Le tien ! Ô cœur de chou romanesco Qui sur la table germait : Voici, immonde, la fresque Aux douze octaves crevées Des spires de ton cerveau ! - Tu as, de loin ou de près, Le cœur d'un chou romanesco ! »
avril 27, 1850
30 avril 2011 at 8:41
totalement aléatoire mais tellement romanesque…
2 Mai 2011 at 7:55
Tu sais bien que je suis très Rome antique…
2 Mai 2011 at 9:40
Et en plus ça se mange…
2 Mai 2011 at 9:41
..c’est vrai que c’est vachement beau
un chou romanesco
et servi froid ou chaud
ça vaut bien la poule au pot.
pfff! pardon. ^^
3 Mai 2011 at 8:48
C’est vachement beau,
mais en revanche,
un peu fadasse …
J’préfère la poule au pot !
^^
3 Mai 2011 at 7:51
Ahahah bon sang
toujours aussi singulier le langda !
Quel étrange petit poème, j’avoue que c’est plutôt inattendu cette histoire de chou romanesco.
En passant, j’apprends ce qu’est un aruspice (ou haruspice) et figures toi que je n’ai jamais goûté de chou romanesco, mais si cela procure des visions cosmiques à ce point , ma foi pourquoi pas ?
4 Mai 2011 at 8:58
Tu risques d’être déçu : c’est moins bon qu’un chou-fleur (enfin je trouve), et cela ne contient aucune substance hallucinogène…
J’avais appris ce qu’est un (h)aruspice dans une bande dessinée, comme quoi… Disons que le mien est en quelque sorte végétarien ! J’aime bien l’idée de donner une signification « profonde » à un objet complètement saugrenu et inattendu ; c’est ce que j’avais fait avec l’ornithorynque…
3 Mai 2011 at 9:46
Je devrais aimer ce chou
rien de plus chaotique
et pourtant symétrique
mais il a quelque chose
de troublant
dans sa manière de proliférer
comme une forme, peut-être,
qui ne prêterait
aucune attention aux autres
Ce chou doit avoir
j’en suis sûr
un regard inexpressif
4 Mai 2011 at 8:46
Parlez-vous vraiment du chou ? Il est vrai que question esthétique, plus les fractales sont visibles et régulières, plus le résultat est froid, presque cruel. C’est un moyen tellement absurde de proliférer (dans l’indifférence totale en effet) ! Mais cela n’empêche pas la beauté, et paraît-il que c’est ainsi que notre monde se crée… Ce chou m’avait semblé une sorte de petite lucarne ouverte sur les rouages de l’univers : d’où, peut-être, son regard inexpressif ?
Au fait, c’est en lisant votre article qui commence avec l’image d’un chou-fleur que j’ai repensé à cette vieille idée que j’avais d’écrire un poème sur un chou romanesco, alors : merci (ou pas, si c’était une mauvaise idée) !
4 Mai 2011 at 11:47
j’irai même jusqu’à dire que la pensée crée ainsi le monde… et que l’indifférence que tu évoques s’apparente ainsi au déni…
(ah que j’aime les points de suspension…)