Je suis un extrémiste de la non-violence traitez-moi de mauviette je me pisserai dessus en répondant : « oui oui, c'est ça ! et je n'ai pas d'honneur non plus ! » pochez-moi l’œil gauche je vous tendrai la poche de mon œil droit déjà poché défoncez-moi les dents je me briserai les autres en croquant une à une les briques sur le miroir du sol frappez-moi dans le ventre je tirerai mes propres tripes sur le pavé des rues piétonnes pour m'allonger au sein de mon propre sang et ruez-moi de coups aux côtes je me relèverai ensuite répandu dans les rues pour me fracturer le fémur sur mon propre genou en dépit du bon-sens je vous dirai que je vous aime et pour vous imiter je me frapperai moi-même en vous remerciant de m'avoir fait goutter à la violence extrême
Mai 16, 2012
16 Mai 2012 at 10:50
J’aime mais tu commences à m’inquiéter…..
C’est très saignant.
Ca va en ce moment?
16 Mai 2012 at 12:26
Tu voulais du sombre et du sang, en voilà ! Mais ne t’inquiète pas, ça va ça va, on fait aller…
16 Mai 2012 at 12:35
Je voulais, c’est vrai mais ton œuvre est tellement saisissante, on dirait que tu as envie de te faire violenter, c’est ce qui m’a inquiétée mais je suis rassurée.
Ça reste de la fiction.
A+
16 Mai 2012 at 2:30
C’est vrai qu’on pourrait me croire maso ; mais ce n’est pas ce que je voulais dire avec ces images…
A+
16 Mai 2012 at 12:19
Tu me fais repenser au film « Gandhi ». Il m’a considérablement marquée. La violence extrême exercée contre ceux qui se couchaient au sol ou sur les rails d’un train, délogés à coups de trique, trainés sur le sol comme des paquets de bidoche. La plupart d’entre nous savent bien que la violence ne peut qu’exacerber la violence. Mais le silence, l’absence de tout geste d’agression, certains y voient une forme d’agression ultime.Et cela décuple leur haine.
16 Mai 2012 at 12:29
Oui, je me suis un peu inspiré des propos de sagesse pacifiste du type de ceux de Gandhi, mais en les exacerbant jusqu’à contradiction pour obtenir une sorte de « sagesse du psychopathe »…
16 Mai 2012 at 5:55
De toutes façons les christs savent très bien quelle place la société humaine leur réserve : le golgotha meringué avec un peu de sang sur les clous…
17 Mai 2012 at 12:16
… puis vient l’idolâtrie avec le sentiment de culpabilité…
17 Mai 2012 at 12:25
Pour « racbouniser » mon propos je dirai que ce qui m’effraie le plus c’est « l’effet de meute ». La violence qui monte qui monte, la folie, qui fait que de braves gens pris individuellement deviennent des monstres, moins que des bêtes, quand ils sont en groupe. L’autre jour on causait à la télé du drame de Furiani, mais Furiani n’était rien à côté de l’horreur du Heysel. Il n’est pas entaché de la même haine.